Mercredi 8 décembre 2021 : Conférence « 2011-2021, de nouvelles données sur l’histoire de Portbail »
- Admin
- 3 déc. 2021
- 2 min de lecture
Les règles sanitaires aujourd’hui en vigueur sont les suivantes :
pour toutes nos activités, vous devez présenter un passe sanitaire, que nous contrôlons
vous devez porter un masque à l’intérieur des locaux
vous avez à votre disposition du gel hydroalcoolique
Nous sommes persuadés que vous comprendrez ces précautions prises dans l’intérêt de tous et que vous saurez les appliquer en bonne intelligence.

CONFÉRENCE
8 décembre 2021, 18h00,
hôtel-Dieu de Valognes,
rue de l’hôtel-Dieu :
conférence de Laurent PAEZ-REZENDE et de Jean-Luc LAMACHE,
« 2011-2021, de nouvelles données sur l’histoire de Portbail »
La richesse patrimoniale de Portbail n’est plus à démontrer. Les découvertes s’y succèdent depuis le début du XIXe siècle, dont a été témoin l’inépuisable Charles de Gerville.
Dans la seconde moitié du XXe siècle, la mise au jour du baptistère par Michel de Boüard eut un retentissement légitime. Elle a ancré définitivement Portbail dans la liste des sites de référence et incontournables de la recherche scientifique. Avec l’avènement de l’archéologie préventive au début du XXIe siècle, les connaissances sur Portbail prennent un nouveau tournant. Diagnostics et fouilles s’y multiplient et font ressurgir des vestiges insoupçonnés. Pour la période romaine, des grandes demeures urbaines (domus) et des thermes publics sont découverts au Village Saint-Marc, tandis qu’un temple (fanum) est décelé près du baptistère. Plus rares, des traces significatives d’occupations mérovingiennes et d’habitats carolingiens commencent à être documentés.
Petit à petit, ces découvertes attestent d’une évolution continue depuis deux millénaires et révèlent le caractère stratégique de cette ville côtière pour les époques romaine et médiévale.

Laurent Paez-Rezende est ingénieur chargé de recherches à l’INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives), affecté au Centre de recherches archéologiques Normandie Ouest (14-Bourguébus). Licencié d’histoire de l’art et d’archéologie – mention archéologie en 1995, sa période de recherches est l’Antiquité (Ier s. av.-J.-C. – Ve s. ap. J.-C.) et ses principales thématiques de recherches sont les établissements ruraux/villae, les agglomérations et les artisanats, les voies et l’organisation des territoires, les sanctuaires et les lieux de culte. Il est archéologue professionnel depuis 1990 à l’Association pour les Fouilles Archéologiques Nationales (AFAN) puis à l’INRAP depuis 2002.
Depuis 1994, il a assuré la direction de plus de 80 chantiers en tant que responsable scientifique.
Entre 2011 et 2014, il a été responsable du co-pilotage du Programme Collectif de Recherches (PCR) intitulé : L’Antiquité en Basse-Normandie. Depuis 2013, il est co-responsable des recherches sur l’agglomération antique d’Alauna.
Depuis 1994, il a assuré la direction de plus de 80 chantiers en tant que responsable scientifique.
Depuis 1994, il a assuré la direction de plus de 80 chantiers en tant que responsable scientifique.
Entre 2011 et 2014, il a été responsable du co-pilotage du Programme Collectif de Recherches (PCR) intitulé : L’Antiquité en Basse-Normandie. Depuis 2013, il est co-responsable des recherches sur l’agglomération antique d’Alauna.
Originaire de Montfarville, Jean-Luc Lamache est archéologue responsable d’opération à l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives). Il a suivi un parcours universitaire à Rennes au terme duquel il obtiendra une licence en archéologie et histoire de l’art. Investi dans les recherches archéologiques régionales, il a pu fouiller sur les sites antiques d’Alauna, de Portbail, Vieux-la-Romaine, Vire…


Comentários