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Mercredi 19 octobre 2022 : conférence « Les beurres d’Isigny et du Cotentin au XVIIIe siècle..."

Dernière mise à jour : 20 mars 2023

La Société d’archéologie et d’histoire de la Manche

Section de Valognes vous invite le mercredi 19 octobre 2022 Salle Paul Éluard, hôtel-Dieu, rue de l’hôtel-Dieu, Valognes à 18h00 précises à une conférence intitulée


« Les beurres d’Isigny et du Cotentin au XVIIIe siècle, aux origines d’une Normandie laitière »


par Fabrice Poncet



3)	19 octobre 2022 : Fabrice PONCET, « Les beurres d’Isigny et du Cotentin au XVIIIe siècle, aux origines d’une Normandie laitière ».  Longtemps limitée, la consommation de beurre connaît une forte augmentation sous l’Ancien Régime. Répondant à cette demande, une partie du Cotentin et du Bessin se tourne alors vers l’approvisionnement des marchés urbains : au XVIIIe siècle, le « beurre frais d’Isigny » est une denrée recherchée à Paris. La reconstitution des circuits d’approvisionnement confirme la sensibilité des campagnes normandes aux rythmes de consommation des clientèles urbaines et au jeu de la concurrence. Elle met en lumière le rôle des marchands de beurre, véritables intermédiaires économiques et culturels entre les villes et les campagnes. En amont, une agriculture originale se développe. Les productions céréalières sont délaissées au profit de l’élevage bovin mais aussi équin. L’herbe prend le pas sur les labours dans un bocage herbager en cours de constitution, tandis que les marais connaissent des transformations importantes. Fabrice Poncet est agrégé et docteur en histoire. Membre du Pôle rural de l’université de Caen, ses recherches portent sur l’agriculture, les paysages et la commercialisation des denrées alimentaires de la Normandie.
Antoine Vollon, Motte de beurre (1875-1885), National Gallery of Art, Washington

Longtemps limitée, la consommation de beurre connaît une forte augmentation sous l’Ancien Régime. Répondant à cette demande, une partie du Cotentin et du Bessin se tourne alors vers l’approvisionnement des marchés urbains : au XVIIIe siècle, le « beurre frais d’Isigny » est une denrée recherchée à Paris. La reconstitution des circuits d’approvisionnement confirme la sensibilité des campagnes normandes aux rythmes de consommation des clientèles urbaines et au jeu de la concurrence. Elle met en lumière le rôle des marchands de beurre, véritables intermédiaires économiques et culturels entre les villes et les campagnes. En amont, une agriculture originale se développe. Les productions céréalières sont délaissées au profit de l’élevage bovin mais aussi équin. L’herbe prend le pas sur les labours dans un bocage herbager en cours de constitution, tandis que les marais connaissent des transformations importantes.



Fabrice Poncet est agrégé et docteur en histoire. Membre du Pôle rural de l’université de Caen, ses recherches portent sur l’agriculture, les paysages et la commercialisation des denrées alimentaires de la Normandie.





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